Vice et versa

Monde perdu, monde rêvé…

Eden ou enfer, jardin platonique ou jardin pornographique, labyrinthe ludique ou paravent voyeur, chacun en décidera suivant son humeur… 

Qui sait, l’entrée du jardin est masquée, un voile d’eau écarte la vue au regard trop furtif.

Des rideaux de perles suintantes s’égouttent du tunnel végétal, elles diluent le regard, irisent les sens. Le sas ruisselant  est le passage initiatique et obligé pour accéder à cet univers onirique.

Une fine brumisation s’engouffre dans vos dessous, la moiteur s’accentue, une brise soudaine découvre une clairière.

La lumière se fait plus douce, vous atteignez la forêt-labyrinthe, une résille drape l'espace, des troncs (ou “cônes de jouissance“) parsèment un sous-bois humide.
Les yeux s’y perdent, on contourne les fougères et les herbes hautes, on s'approche des troncs. 

Surpris par les averses, des tontines d’osier aux noms évocateurs (cône masturbatoire, copulatoire, éxutoire) permettent de s’abriter et de faire des rencontres improbables…

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