Cartier Art Dubaï 2012

La scénographie itinérante dévoilée à Paris s’installe à Art Dubaï. L’espace disponible ici, à créer entièrement, lui donne toute son ampleur. 

Un cloître de nuages végétaux qui rythment l’espace et proposent des écrins pour les créations à découvrir. De part et d’autre, les invités peuvent déambuler librement, revenir admirer après avoir dégusté les produits proposés pour le cocktail sous les parasols.

Le gypsophyle, vivace légère et vaporeuse est choisi pour créer des écrins/nuages qui ponctuent et organisent l’espace. Ils dessinent comme les carrés plantés d’un cloître à parcourir pour découvrir, un à un les bijoux de la nouvelle collection.


La féerie du jardin de gypsophile et d'orchidée transporte ailleurs les visiteurs de la biennale ...

Image - Dessin: Patrick Lemordan

Dessin: Patrick Lemordan

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Expo Agua 2008 – partie 2

Un cloître intérieur
Un vallon en creux
Un morceau de paysage

Un espace vaste et ouvert
Un environnement vert, de verdure
Une passerelle comme suspendue

2 grands arbres
Des herbes et des fleurs

Un horizon en mouvement 

Un jardin en creux, un vallon enherbé plongeant vers un miroir d’eau.
Un pré, 2 arbres, des buissons taillés, des herbes sauvages, des lianes volubiles et colorées.
On en fait le tour par une passerelle en bois et caillebotis métallique: 
Surplomb, transparence, équilibre fragile. 
Un lieu de nature préservé, un index représentatif du thème: L’eau, source de vie.

Il représente un vallon, un fragment de paysage, comme une représentation subjective d'un idéal entre nature et jardin. En léger contrebas des passerelles qui l'entourent, c'est un pré en pente douce qui descend vers un bassin miroir.

D'abord, minimal et vide, le champs devient bosquet à proximité de l'eau. Composé d'un mélange d'arbustes dense et taillés, une évocation d'un possible jardin, les rosiers lianes et les clématites sauvages s'y développent librement, émergeant des herbes hautes.

De l'autre côté, semblant s'évader de leur milieu, une ponctuation de prêles veut coloniser le talus. Végétaux semi-aquatique issu de la préhistoire, elles se veulent l'emblème du résultat de la présence de l'eau sur terre.

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Expo Agua 2008 – partie 1

En 2 temps principaux, la scénographie du Pavillon se veut un cheminement, une suite de sensations ponctuée de passages qui font transition : 

“Remonter le fil de l’eau pour comprendre l’homme et la planète“

Dès l’accueil, imposant et cependant enveloppant, le visiteur est transporté ailleurs. L’espace tout en courbe proposé par Christophe Pillet et animé d’une proposition plasticienne fera oublier l’agitation et la foule du dehors.

Un couloir étroit mène au premier temps de l’exposition : CONNAISSANCE ET USAGES

Le sol est souple
Les murs s’élancent en hauteur
Le plafond s’abaisse en caisson

Un espace en pénombre
Des points et des lignes de lumière bleutée 
Des objets poétiques
Des manipulations ludiques

Tout vient du ciel
Tout est suspendu
Tout est flottant

Une intensité plus forte au fond nous appelle à avancer

Plongé dans une douce pénombre, le visiteur déambulera librement d’une installation à une autre, d’un point lumineux à un autre.  
Un rideau de gouttes lumineuses, l’eau, la vapeur et la glace réunies, un mur d’eau, une mystérieuse boîte bleue, un salon aquatique, les mappemondes de l'eau: autant d’éléments de compréhension et de découverte de l’élément sans lequel il n’y aurait pas de vie possible.

Image - Le sas d'accueil — Lilian Bourgeat

Le sas d'accueil — Lilian Bourgeat

Image - La perle liquide

La perle liquide

Image - La perle liquide

La perle liquide

Image - Les 3 états de l'eau

Les 3 états de l'eau

Image - L'eau dans le monde

L'eau dans le monde

Image - Le dessalement de l'eau

Le dessalement de l'eau

Image - Le dessalement de l'eau

Le dessalement de l'eau

Image - Le dessalement de l'eau

Le dessalement de l'eau

Image - Les 10 gestes de l'eau

Les 10 gestes de l'eau


Bêtes et Hommes

Une première volière scintillante, comme un écrin argenté et précieux,

Une justification ? une excuse pour montrer des animaux en captivité ? Une volonté de magnifier leur présence dans l'exposition ?

Plutôt une provocation au sein des tentes en bois brut et toile de jute de Patrick Bouchain. Le vivant scénographié à outrance pour dès le départ affirmer sa présence.

Chaque enclos présentant des animaux vivants a été conçus comme une installation d'abord plastique. Ils ponctuent le parcours jusqu'à clore l'exposition par une volière géante au décor de désolation. Une volonté affichée d'insister sur les dégâts causés par l'homme sur le vivant qui l'entoure, loin de la complaisance volontaire de la première volière.

À chaque enclos correspondent une couleur et une ambiance en rapport avec l'animal mis en scène et son rapport au contenu de l'exposition:
— Gris argent, bijou pour les mainates, oiseaux savants qui peuvent s'exprimer dans notre langage
— Noir, sombre humide et chaud pour les iguanes, nouvel animal domestique rejeté aux égouts quand il devient trop encombrant
— Une cage dorée et évanescente pour les outardes, volatile sauvage, craintif et gracieux, protégé car en voie de disparition à cause des pesticides
— Blanc immaculé, une volière zen pour les corneilles et corbeaux, un décor de pureté pour réhabiliter cet animal synonyme de malheur
— Vert, frais et luxuriant, le plus naturaliste des enclos n'en n'est pas moins un décor pour cet attendrissant couple de loutres. Le sauvage nous touche et nous attire quand nous le maîtrisons.
— Gris, gravats, poussière et plantes comme déjà sèches, qui sont les véritables vautours ?

Ceux dans la cage, immobile sur leur piédestal en bois mort ou nous qui les admirons avant de quitter ce lieu et de les oublier ? 

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