Centre Pompidou Metz

le jardin des clairières

 

 

Notre jardin pour le centre Pompidou Metz se veut foisonnant, coloré, chaleureux: un paysage évocateur et changeant, un paysage dans lequel se poser ou divaguer.

Dans le boisement existant, nous créons plusieurs clairières qui conservent une partie des arbres, leurs offrent de meilleures conditions de développement et accueillent en pourtour une diversité végétale importante.

 

Ces clairières se dessinent cernées d’une végétation dense et changeante: floraisons, fructification, couleurs d’automne se succèdent sur les arbustes qui enserrent l’espace et les vivaces qui animent les chemins qui mènent aux clairières.

Le projet proposé favorisera ainsi l’apparition d’une biodiversité spontanée que nous espérons riche et variée.

 

La clairière cachée

Elle se découvre derrière l’atelier. De forme régulière, comme une salle de travail extérieure, on y accède par plusieurs chemins étroits en longeant la structure de Shigeru Ban. Ces premiers passages entre les grandes herbes nous amènent dans un large espace ouvert protégé par des arbustes persistants aux floraisons et fructifications alternées.

 

Les chemins dans les herbes

Ils serpentent depuis l’atelier. D’abord presque sec, ils s’enfoncent progressivement dans la végétation qui se densifie. Parfois étroit, parfois plus large, ils se transforment en placette par endroit: des alcôves végétales.

Finalement, ils débouchent sur la grande clairière au sol de pierre.

 

La clairière dorée

Elle tient son nom du sol et des socles bancs qui s’y trouvent: la pierre de Jaumont, pierre locale de couleurs jaunes.

En opus incertum, des dalles irrégulières accompagnent les socles existants déplacés et qui composent comme des espaces tantôt ludique, tantôt d’assises. Les floraisons abondantes, variant du rouge au jaune en passant par l’orange accentuent l’ambiance volontairement colorée et chaleureuse.  Enfin, les hautes graminées souvent bronze affinent et allègent cet espace presque clos, protégé des regards.

 

La clairière signal

C’est un lieu « en dehors », comme une proue visible depuis la rue François Mitterrand lorsqu’on arrive vers le musée depuis le parc de la Seille. A l’écart du jardin, ce lieu minimal juste perturbé par un long banc se veut une ouverture vers l’extérieur, un point de rencontre visuel entre le jardin du musée et la ville qui l’entoure.

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Champagne Louis Roederer La cour d'honneur à Reims

Des jardins, comme posés sur des plateaux.

Cerclés de laiton, ils dialoguent avec les éléments d’architecture contemporaine qui caractérisent le lieu maintenant : la pergola, les portails d’accès.

Légers, ils semblent flotter et pouvoir glisser sur les pavés de la cour.

Regroupés, ils dessinent un espace resserré, plus intime, un espace où s’arrêter,

se poser.

Isolé, il est comme une île végétale qui anime la grande cour

et l’ordonnancement régulier des façades. Le projet propose donc 4 disques flottants qui se répartissent dans la cour.

Ils sont comme 4 jardins, qui ponctuent et organisent l’espace.

 

Un groupe de 3, avec un bassin miroir, et 2 disques plantés s’étend entre la pergola et l’entrée des bureaux. Cet assemblage permet de créer, entre les disques, un espace de jardin.

Un îlot isolé se trouve face au portail d’entrée des véhicules et marque l’accès au parking souterrain.

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